Quand la création raconte le Sida

Plus qu’aucune autre maladie, le sida a produit un art de l’intime, un art autofictionnel où des créateurs de toutes disciplines ont utilisé leur vécu le plus personnel de la maladie pour faire œuvre, non seulement de témoignage mais aussi d’affirmation, de combat et de refus de la fatalité.

« Maladie de pédé », sexuellement transmissible, le sida n’est pas n’importe quelle épidémie. Elle affecte une communauté déjà stigmatisée pour sa sexualité. Pendant des années, se découvrir séropositif signifiait, à courte ou moyenne échéance, mourir dans l’indifférence voire le rejet.

Didier Roth-Bettoni travaille depuis longtemps sur les questions de représentation LGBTQI au cinéma et a publié l’an dernier Les Années sida à l’écran. Dans une série de quatre documentaires radio de 55 minutes, chacun à l’ambiance très différente, il montre comment le sida « a réussi à générer des formes artistiques singulières » de la part des personnes concernées, principalement les séropositifs eux-mêmes. Continuer la lecture →

Noces de Verre

J’ai choisi «Noces de Verre» comme titre de cette exposition pour évoquer le toit de verre du lieu magnifique qui l’accueille. Ce titre m’a semblé aussi convenir pour dire, à travers mes peintures, non seulement la beauté et la pureté de nos amours, mais aussi la difficulté de les vivre pleinement dans une société encore largement empreinte d’homophobie.
Un grand merci donc aux responsables du CERFAC, l’association qui gère LA GRANDE FABRIQUE, à l’équipe du festival Vues d’en Face qui a accepté avec enthousiasme ce beau projet commun autour de la visibilité de nos amours ! Continuer la lecture →

_QUEERMESS_

« QUEERMESS »

EXPOSITION

Du 21 au 24 mars

De 14h à 17h ou sur rdv auprès de galerie.xavier-jouvin@esad-gv.fr [2]

Galerie Xavier Jouvin

48 quai Xavier Jouvin

38000 Grenoble
_QUEERMESS_, jeu de mot entre _QUEERNESS_, ce qui se rapporte au_
queer,_ le fait de ne pas se conformer aux normes en matière de genre
ou de sexualité, et le mot _MESS_ : en anglais « le désordre ».

De l’art pour parler des sujets qui nous animent dans la lutte contre
les discriminations.

Les œuvres réalisées par des étudiants de l’ESAD traitent des
questions d’identités et de sexualités.

Organisée par l’ÉSAD •Grenoble, École Supérieure d’Art et Design
•Grenoble •Valence Continuer la lecture →

Couché.es sur le papier

Le vernissage présentera une sélection de mes récentes créations réalisées au pastel sec ou à la peinture acrylique. Cette exposition a été conçue pour être complémentaire à celle de LA GRANDE FABRIQUE. Ici vous pourrez découvrir des œuvres sur papier et sur l’autre site des peintures sur toiles ou sur bois.
Les débats autour de la PMA, la barbarie en Tchétchénie, au Brésil ou ailleurs, prouvent qu‘il est nécessaire de persister à davantage de visibilité.
Un grand merci aux équipes de l’Atelier du 8 et de Vues d’en Face !
Loic Le Phoque Fringant
https://www.galerie-com.com/artiste/loic-le-phoque-fringant/23116/ Continuer la lecture →

En finir avec Eddy Bellegueule

Lecture théâtrale.

« En vérité, l’insurrection contre mes parents, contre la pauvreté, contre ma classe sociale, son racisme, sa violence, ses habitudes, n’a été que seconde. Car avant d e m’insurger contre le monde de mon enfance, c’est le monde de mon enfance qui s’est insurgé contre moi. Je n’ai pas eu d’autres choix que de prendre la fuite. Ce livre est une tentative pour comprendre« . E. L.

Premier Roman d’Édouard Louis, « En finir avec Eddy Bellegueule » est le récit d’une insurrection, celle d’un grand coup de pied au fond de la piscine pour remonter à la surface, et survivre. Un roman gifle. Dédié à Didier Eribon, ce récit autobiographique (Seuil fév. 2014) ajoute à la narration une analyse sociale.
Il vaut à Édouard Louis de recevoir le prix Pierre Guénin contre l’homophobie et pour l’égalité des droits. Traduit dans une vingtaine de langues, ce roman a rencontré un succès critique exceptionnel à travers le monde.

Benoit Olivier est comédien (dans « Drôles d’Oizeaux » et « Phèdre… à peu près » pour la Compagnie Cyrano), metteur en scène (de « Cher André ! Textes et chansons de André Raimbourg, dit Bourvil » pour Complices production et de « Le petit chaperon dans le rouge » pour la Cie Cyrano), pédagogue (options théâtre en lycée pour la MC2 Grenoble, supervision de troupes de théâtre amateur, animation d’ateliers en lecture à haute voix, conseiller d’orateurs). Au croisement du théâtre occidental et du théâtre oriental, du langage du corps et du langage verbal, de la danse et du mime, il se nourrit des techniques de Peter Brook, de l’Actor’s studio et de l’enseignement d’Ariane Mnouchkine.

Il a commencé en 2013 un cycle de lectures où, tel un « passeur vocal », il prête sa voix à des récits de destins singuliers. Après « L’Intranquille » de Gérard Garouste et Judith Perrignon, puis « Une cicatrice comme une autre », « En finir avec Eddy Bellegueule » est le 3e volet de ce cycle intitulé « Ma parole est donnée ».

Pour cette lecture, Benoit Olivier a eu l’accord d’Edouard Louis pour faire les choix de coupes qu’il voulait dans le texte original. Laissant de côté les aspects sociétaux et les descriptions génériques de la vie familiale, l’interprète se centre sur l’histoire qu’Eddy nous conte : celle d’un garçon différent que tous accablent, mais aussi celle de son parcours vers l’émancipation, vers l’acceptation de ce qu’il est.

Pour visiter le site de Benoit Olivier, c’est par ici : http://benoitolivier.kazeo.com/

 

 Photos

Photo En finir avec Eddy BellegueulePhoto En finir avec Eddy BellegueulePhoto En finir avec Eddy BellegueulePhoto En finir avec Eddy BellegueulePhoto En finir avec Eddy BellegueulePhoto En finir avec Eddy Bellegueule
 
 
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